Pour se sortir d'un embarras judiciaire et d'une prison ou l'a jeté la machination d'un concurrent, le chef d'entreprise Eugène Laporte, plus ou moins bien conseillé par son fondé de pouvoir (Jean Lefèbvre), imagine de reconnaitre trois enfants naturels grâce auxquels il devrait écourter son incarcération.
Le duo Bourvil-Jean Lefèbvre n'est pas inintéressant mais se trouve bien mal valorisé par le sujet de Léo Joannon, et plus encore par l'esprit et le style comiques du film. La comédie sombre vite dans l'épaisse farce populaire fondée sur des quiproquos grossiers -notamment quand
surgissent les mères des enfants adoptés-
et des personnages, particulièrement les seconds rôles, en tout point stupides. Le réalisateur imagine pour eux des situations et des dialogues dont la complaisance confine à l'imbécillité. Dans le plus pur style du nanar des années 60.
Certes, Bourvil, par son métier et sa candeur, évite le ridicule mais on s'agace de tant de gags crétins qui reflètent si peu d'exigence et d'ambition.