Péril en la demeure
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On ne comprend pas grand-chose à ce film. En tout cas, on ne comprend pas le message qu’il cherche à délivrer. Il nous parle d’employés de maison qui font face à une situation difficile quand leurs patrons prennent le large après avoir détourné de l’argent, ou quelque chose dans ce gout-là. Mais cela, ce n’est que le contexte. Je peine à trouver le sens dans ce que traversent les personnages. À cela s’ajoute le jeu de l’actrice principale, singulièrement agaçante, qui ne fait que brailler en affichant un air bienheureux du début à la fin. On nous propose à un moment une séquence émotion sortie de nulle part (le tournage d’une pub de Noël), mais elle est artificielle et le manque de caractérisation des personnages en amont nous empêche de plonger dedans. C’est un moment de pathos peu subtil, peu intéressant. La photographie, très réaliste, proche du documentaire, n’apporte pas grand-chose à l’histoire. À défaut d’être intéressant, ce film brésilien tourné en bord de mer aurait au moins pu être beau.
Créée
le 26 avr. 2020
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