Trois kilomètres jusqu'à la fin du monde dresse un constat glaçant sur l’homophobie dans la ruralité roumaine. Le film montre comment une victime de violence devient soudainement coupable aux yeux de la société, simplement à cause de son orientation sexuelle. Le rejet est total, même de la part de sa propre famille, et l’influence de l’Église renforce encore cet isolement.
Malgré des tentatives de changement venant des zones urbaines plus ouvertes, la résistance de ces endroits traditionaliste est profonde, empêchant toute avancée. Le film ne cherche pas à créer une grande empathie pour ses personnages, mais il met surtout en lumière la dureté de cette réalité sociale.