La première chose qui frappe, ce sont les dialogues. Le réalisateur s'est il vraiment demandé sur quelle planète des gens parlaient de cette façon ? Le français parlé et le français écrit sont eux langages différents, il n'est pas au courant, Desplechin ?. Et puis personne ne dialogue à coup de tirades interminables et improvisée. Ce qui a fait dire à certain que tout cela était théâtral ! Même pas, il y a aujourd'hui maintes pièces de théâtre où l'on a cessé de trimbaler ces écueils ! Ensuite, ben quoi ? On ne sait pas trop ce que veut nous raconter l'auteur (et à vrai dire on s'en fiche un peu), il n'y a aucune continuité entre les chapitres. et l'ennui n'est jamais loin. Parlons des acteurs, Podalydès surjoue se prenant pour un sémaphore, Devos et Grinberg sont bonnes, mais la surprise vient de Seydoux que j'ai trouvé pas mal (au fait monsieur le dialogiste vous en connaissez des femmes qui en parlant de leur sexe emploi le mot "con" au lieu de chatte ?) Je sauverai de la vacuité de ce film qui ne va nulle part, la scène du tribunal, sans en comprendre les intentions de l'auteur (second ou trente-sixième degré) mais cette inquisition féministe portée en ridicule m'a amusée. Sinon Léa Seydoux a des jolis nénés, maigre consolation !