Video game

Vraiment ancré dans les années quatre-vingt, coupes de cheveux, musique, technologie, expressions de langage, etc., c’est nostalgique même pour moi qui suis né dix ans après le tournage. L’intrigue ne casse vraiment pas des briques et la fin, dans le monde réel, sera hyper vite expédiée. Mais le casting est jeune et le doublage français est merveilleux (quand tu as Alain Dorval, Patrick Poivey, Jacques Thébault dans le casting, j’appelle ça merveilleux).
Une bonne partie du film se déroule donc à l’intérieur d’un jeu vidéo (si j’ai bien compris) où les trois protagonistes sont transformés en avatar et doivent exécuter ce que font les joueurs du jeu.
Sauf que derrière, c’est un méchant qui les dirige et veut les tuer

Ils vont tenter de se sortir de là, mais comment ? Je ne vais pas tout raconter mais c’est absolument fascinant : bien sur, on peut rire du graphisme aujourd’hui, mais quand on se dit qu’on était au début des effets informatiques au cinéma, bah c’est impressionnant. Les décors sont très variés, avec plein de nuances de bleu, visuellement ça envoie vraiment. Même si l’histoire en elle-même n’est pas extraordinaire.
Le rythme est parfois peut-être un peu lent mais les dialogues assez punchys secouent.
J’ai collé une note assez haute parce que franchement un univers comme ça, avec des décors pareils et bah j’ai jamais vu cela. C’est très beau, parfois terrifiant mais pas trop non plus avec des personnages attachants même si les termes techniques sont parfois assez velus.
C’est clairement visé pour un public enfantin donc c’est un divertissement assez innocent tout en étant noir par moments. Ça m’as pas mal plu, remué, même un peu ému. Sans me marquer énormément. Mais ça m’as soulagé de voir enfin ce film qui me fascinait – et à raison – depuis tant d’années.