L'histoire vraie de Desmond Doss qui pendant la seconde guerre mondiale et plus particulièrement la bataille du pacifique, refusa de toucher une arme a cause de ses convictions religieuse.


Mel Gibson a 2 thèmes principaux récurrents dans ses films : la religion et la violence. Le film est ainsi divisé en 2 parties bien distinctes.
La 1ère nous raconte la jeunesse (difficile) de notre jeune héros avec un père alccolique qui a vécu la grande guerre (poignant Hugo Weaving). L'age adulte ou il découvre l'amour (magnifique Teresa Palmer) , la religion et ses croyances personnelles ainsi que ses débuts difficiles lors de son engagement dans l'armée au camp militaire
Vient ensuite la 2e partie du film qui là nous prend aux tripes dès que les soldats posent le pied sur Hacksaw à Okinawa (point stratégique que les soldats américains doivent conquérir afin d'avoir une chance de vaincre les japonais). L'horreur de la guerre est présente dès le départ lorsque les soldats avancent au milieu de corps démembrés, brûlés, éventrés. L'affrontement avec les japonais qui s'en suit est un festival pyrotechnique et de balles qui fusent (à faire pâlir Michael Bay). On est vraiment transposés au milieu des hommes comme Steven Spielberg avait su le faire pour Soldat Ryan. Mel Gibson filme sans retenue et dépeint la guerre telle qu'elle aurait toujours du être filmée : sale, violente, poisseuse.


Non seulement Mel n'a rien perdu de sa rage et prouve qu'il est toujours un excellent réalisateur, mais il est également bien aidé par un casting de qualité. Andrew Garfield dont j'avais des doutes au départ et absolument magistral (une nomination aux prochains oscars est plus que probable voir nécessaire). Il est le choix parfait pour incarner le héros Desmond Ross. Car avec son visage d'enfant, un peu niais parfois, inspire tout sauf de la haine et de la violence. Vince Vaughn en Sergeant Howell n'est pas sans rappeler le génial R. Lee Ermey dans Full Metal Jacket mais en moins sadique.


Mel n'était pas passé derrière la caméra depuis 10 ans et son fameux Apocalypto. Ici il revient en force avec un film de guerre qui est d'ores et déjà une référence. En espérant qu'il n'attende pas aussi longtemps pour nous donner un nouveau chef d'oeuvre.


Welcome back Mel...we missed you

Créée

le 14 nov. 2016

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Cyril Dreano

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