Quinzième opus célébrant le 25e anniversaire de la saga James Bond d'EON Productions produit par Albert R. Broccoli & Michael G. Wilson. The Living Daylights/Bons baisers de Berlin est d'abord une nouvelle issue du deuxième recueil de nouvelles d'espionnage, un quatorzième et dernier roman de l'écrivain britannique Ian Fleming, Meilleurs vœux de la Jamaïque publié en 1966.
Première apparition du second choix de Cubby, le Gallois Timothy Dalton (Les Hauts de Hurlevent, The Tourist) qui tire le bon numéro avec le rôle-titre de 007, célèbre agent secret du MI6 de Sa Majesté. Un second choix car initialement engagé Pierce Brosnan (Nomads, The Foreigner) passe à côté du rôle en 1986 suite à ses obligations contractuelles télévisuelles avec la série Remington Steele mais ce fut que partie remise, il entre enfin dans la légende en 1995 avec GoldenEye. Dalton lui aussi fut envisagé dès 1967 pour remplacer Sean Connery sur Au service secret de Sa Majesté mais déclina lui-même l'offre s'estimant trop jeune pour le rôle-titre ! Réalisé par le cinéaste John Glen (Aigle de fer 3, The Point Men) qui signa dans les eighties (de 81 à 89), cinq chapitres de la franchise James Bond, les trois derniers opus avec Sir Roger Moore, Rien que pour vos yeux, Octopussy et Dangereusement vôtre ainsi que Permis de tuer avec Dalton. Le compositeur historique John Barry compose sa onzième et dernière bande originale d'un Bond, la chanson titre The Living Daylights, interprétée par le groupe a-ha, écrite et composée par Pål Waaktaar-Savoy. À savoir que la chanson du générique de fin fut initialement prévue pour être le Hit de l'épisode, If There Was A Man, chantée par la chanteuse et guitariste Chrissie Hynde du groupe The Pretenders, Where Has Everybody Gone ? des Pretenders également est plusieurs fois à l'écoute volume au max dans le walkman du Bad Guy Necros !


Mignonne, la violoncelliste.


Pour une fois, Bond, ne pensez pas qu'à ça !


Au budget de 30 millions de dollars de l'époque, 007 revient après une petite pause de deux ans. Les nouvelles aventures de l'espion britannique commencent par un pré-générique au Rocher de Gibraltar, Bond cigarette à la main conduit à nouveau une Aston Martin gadgétisé dans les décors impressionnants de Peter Lamont et les magnifiques sites qui le mènent des opéras viennois aux prisons afghanes pour un incroyable succès à plus de 191 millions de dollars de recette !
James Bond a pour mission de retrouver et de déjouer les plans de Brad Whitaker, un homme d'affaires qui a l'intention de se débarrasser de tous les agents secrets anglais et américains.
Au casting international, d'abord la seule James Bond Girl de l'épisode, la naïve violoncelliste tchèque Kara Milovy, Maryam d'Abo (Xtro, Altamira), sans oublier Jeroen Krabbé (Soldier of Orange, Le Transporteur 3), Joe Don Baker (Justice sauvage, Mars Attacks!), John Rhys-Davies (Les Aventuriers de l'arche perdue, Le Seigneur des anneaux), Art Malik (True Lies, John Carter), Andreas Wisniewski (Piège de cristal, Mission impossible : Protocole Fantôme), Thomas Wheatley (Joyeuses funérailles), Desmond Llewelyn (Cléopâtre, Chitty Chitty Bang Bang), Robert Brown (Un million d'années avant J.C., Le Lion du désert), Geoffrey Keen (L'Île au trésor, Le Docteur Jivago), Walter Gotell (Les Canons de Navarone, Cuba), Caroline Bliss (Permis de tuer), John Terry (Full Metal Jacket, Zodiac), Virginia Hey (Mad Max 2 : Le Défi) et la petite apparition de John Barry en chef d'orchestre.


Que s'est-il passé ?


Corrosif le sel !


James Bond est envoyé à Bratislava pour organiser le plus vite possible la fuite à l'Ouest du général soviétique Koskov, un membre éminent du KGB. Il découvre au dernier moment qu'une ravissante violoncelliste s'apprête à assassiner froidement le transfuge. Après avoir légèrement blessé la belle meurtrière, l'agent 007 parvient à expédier Koskov en Angleterre, via le pipeline transsibérien. Il doute cependant de la véracité des révélations fracassantes du traître. Pour en avoir le cœur net, il retourne quelque temps après en Tchécoslovaquie et parvient rapidement à la conclusion que Koskov tente en fait d'intoxiquer les services secrets de Sa Majesté...


Ah ! Bond, vous avez tiré vos huit coups à moi de tirer mes quatre-vingts !


Dalton, l'acteur shakespearien a la lourde tâche de succéder à Sir Moore dans le smoking de 007, suite à son départ de la franchise après son septième film. Ce Bond dangereux et autoritaire y arrive tout juste au box-office en dépassant fort heureusement Dangereusement vôtre mais pas les autres plus gros succès de Papy Moore ! Le Bond de 87 tient bien sûr le cahier des charges, dépaysement, cascades et profusion de gadgets, ça reprend encore le thème du transfuge, un général russe rebelle dressant son gouvernement contre le pouvoir occidental, Bond y coiffe au poteau Rambo III par son scénario décérébré mais fidèle aux événements de l'époque sur l'invasion Soviétique en Afghanistan.
Malgré deux antagonistes principaux (l'agent russe couard, Koskov & le militaire raté, Whitaker) pas crédible voir surjouer pour Krabbé c'est bien l'homme de main mortel, l'assassin blond adepte de l'étranglement, Necros interpréter par Wisniewski qui assure lui les scènes de combat crédible face au constamment doublé, l'inexpressif Timothy Dalton, l'acteur dans le rôle titre que j'apprécie le moins de toute la saga !


Crois-tu que j'aurais pu me passer de ton vibrato, Kara !


Oh, James !

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le 26 déc. 2019

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HITMAN

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