Nous sommes dans les steppes kazakhes, à l'horizon d'immenses étendues désertiques et quelques moutons se raréfiant. Asa, jeune homme franc et droit, rentre chez lui après une longue retraite dans la marine. Obligé de cohabiter avec sa sœur et son beau-frère, il n'aspire qu'à fonder sa propre famille et à être heureux. L'endroit ne se prête pas aux rencontres et Asa ne se voit pas rejoindre la ville pour chercher une conquête sophistiquée qui ne lui conviendrait pas. Seule la dénommée Tulpan (en français Tulipe) semble correspondre à ses rêves de nature et de simplicité mais les échanges sont compliqués et la vie promet parfois quelques désillusions.
Ce film a été dépaysant comme aucun film ne l'a été jusque-là. Des paysages aussi purs ne m'auraient pas été accessibles s'il n'y avait pas eu ce film. C'est un film folklorique où tout prête à sourire : les dialogues, la manière de filmer, l'histoire d'amour fantasmée. Que c'est rafraichissant cette espèce de candeur ! Cela semble proche du documentaire car ces nomades du désert constituent pour nous autres occidentaux des bêtes curieuses. Néanmoins le film me marquera par son incongruité et sa touchante simplicité !