Twilight : Chapitre 3 - Hésitation par amandecherie
En une réplique : "Si si Edward je t'assure je t'aime. Hein ? Me marier ? Euh... Quoi ? Ah non pardon, j'écoutais pas, Jacob était torse nu, tu comprends..."
En même temps, on ne peut pas trop en vouloir à Bella de préférer M. Oups-j'ai-oublié-mon-t-shirt au cadavre qui lui murmure ses théories sur l'abstinence avant le mariage dans des champs de fleurs.
Toujours est-il que le film est une torture : on y multiplie les allusions sexuelles - dont une scène très douteuse avec un loup en 3D mal fait complètement disproportionné - mais il n'y a jamais JAMAIS à proprement parler de scène de sexe.
Pourtant c'est quand même ça qu'on venait voir. Autant dire que la bataille finale avec une bande de loubards de Seattle tout droit sortis d'une pub pour Gap, on s'en cogne. Tout comme le groupe de vampires aux yeux bizarres - probablement dû aux drogues consommées par les acteurs pour supporter la faiblesse du scénario - que je soupçonne coupable de fraude fiscale pour se payer un immeuble entier meublé avec goût sans jamais rien faire si ce n'est se tenir debout dans la forêt, ou les dialogues qui tiennent sur un timbre, ou la mono-expression dépressive de Kristen Stewart, ou les méchants qui ont le pouvoir incroyable de retirer leurs capuches avec conviction.
Ah ? Il ne reste rien de bon.