Et une fois l'écran redevenu noir, on a vu quoi ? Quelques jolies plans tous impliquant Sheryl Lee (non, on ne va pas reprocher à Lunch d'aimer les belles femmes !) mais c'est tout. Le reste est un charabia cinématographique prétentieux, ennuyeux et incompréhensible. Il est frappant de lire certains arguments de ceux qui disent avoir apprécié, genre "Je n'ai rien compris mais j'ai adoré" (le credo des snobs) ou "il faut le voir deux fois" (ben non, j'ai autre choses à faire) Si on y ajoute un fantastique de pacotille, des personnages grotesques et certains acteurs à la ramasse, le tableau sera bien rempli. En fait Lynch ne sait pas raconter une histoire et le pire c'est qu'il en est fier ! Une fois n'est pas coutume mais le public de Cannes a eu raison de huer le film et son auteur.