Un nanar catastrophe comme je les aime et qui peut être hilarant au second degré ou si on a un coup dans le nez. Parce que là, c'est du lourd : on a un savant fou qui peut contrôler le climat uniquement avec son téléphone ! Et le bougre déguisé en clodo de déchaîner les éléments contre les bâtiments principaux des États-Unis comme le Capitole ou le Pentagone.
Et bien sûr, il ne faut pas s'attendre à une démonstration technique comme chez Roland Emmerich ou Wolfgang Petersen. Leurs films à eux sont bêtes mais spectaculaires. Apocalypse Climatique est bête et pas spectaculaire. Après, je suis bien d'accord qu'on ne peut pas comparer un blockbuster à cent cinquante millions de dollars et un téléfilm pour samedi après-midi. Désolé mais ça reste quand même nul.
Parce qu'outre les effets spéciaux ratés, il faut se coltiner des personnages clichés : le savant fou, je l'ai dit, le sénateur ambitieux, le flic obèse nourri aux donuts, l'étudiante intelligente et qui se mord la lèvre devant le collègue du flic obèse (tenez, devinez comment ça finit entre eux ?).
Si encore, tous s'amusaient en étant conscient de ce qu'on leur donnait à jouer. Mais même pas. Voir un haut gradé de l'armée clamer fièrement la voix chevrotante en gros plan : "nous venons de déclarer une guerre climatique" comme s'il tournait dans un vrai film de fin du monde m'a tué. Merci pour ce chef d’œuvre.