Two Lovers par Preedatoor
« La plus grande souffrance est de se sentir seul, sans amour, abandonné de tous. » Léonard est atteint de la maladie de Tay-Sachs, ce qui le rend dépressif et suicidaire. Il aura l’occasion de changer sa vie grâce à deux filles qui croiseront son chemin.
Ou beaucoup de réalisateurs auraient rendu le scénario plat et sans saveur, James Gray nous sublime cette histoire loin d’être romantique. Dés le début le spectateur embarque dans cette mise en scène lourde et sombre, accompagné d’une musique dépressive et pesante. On ressent tout le mal être et la solitude du personnage. Ce qui est beau c’est la façon dont le réalisateur arrive à nous faire percevoir les émotions du personnage, qu’elles soient tristes ou joyeuses. La qualité de jeu de Joaquin Phoenix y est également pour beaucoup.
Malheureusement le spectateur a tendance à trouver le temps long. Cette ambiance est certes indispensable à l’histoire, mais les une heure cinquante passe plus comme deux heures et demie. Peut être que des scènes plus poussées sur sa maladie auraient su nous captiver d’avantage. De plus cette affection de Tay-Sachs est loin de se résumer à un état dépressif.
En somme Two Lovers est surprenant, de qualité, mais manque un peu de profondeur dans le scénario.