La première partie de Two Lovers and a Bear est loin d'être palpitante et ne fait que planter le décor pour ce qui va suivre. Tout se déroule dans le grand Nord, aux confins de l'Arctique, dans une ville où avec les autochtones on ne trouve que des hommes ou des femmes de fuite. De leurs démons, principalement, qu'ils espèrent soigner dans le souffle du blizzard. Vous avez dit blizzard ? Oui, absolument avec aussi un ours qui parle, qui moralise et n'hésite pas à faire de l'humour. Et deux amants fusionnels qui vont se lancer dans une quête d'espace et d'oubli avec du blanc partout pour les accompagner. Jusqu'à l'Arctique de la mort ? Cela, on le découvre dans la dernière partie du film, poétique, fantastique et superbe. Comme quoi, il faut toujours laisser sa chance à un film même s'il démarre mollement et banalement.