Ah la la, ces États-uniens, ils ne peuvent pas s'empêcher de réécrire l'histoire pour s'approprier les lauriers qui reviennent à d'autres tout en proposant une vision manichéenne des faits.
C'est pas eux c'est nous, même que je l'ai vu à la TV
Les États-Unis ont purgé le système scolaire des savoirs fondamentaux et de tout développement de créativité et d'esprit critique, la France en a pris le pas, et remplacent l'Histoire par les écrans de cinéma ou du téléviseur : ça rentre mieux même si c'est faux, car tout est prémâché, simpliste et débile. Il n'est donc pas rare dans les films US de trouver un bandeau "inspiré d'un fait réel" pour une histoire réinventée prête à gober tel des burgers, qui rendent obèse et fainéant le cerveau de la masse imbécile. Non les soldats de votre pays n'ont pas mené ce combat, ce sont de courageux Britanniques qui s'en sont chargé, et non ce n'est pas votre pays qui a payé le plus lourd tribu pour provoquer la capitulation de l'Allemagne NaZi, c'est l'URSS.
Objets inanimés avez-vous donc une âme ?
Dès le début ça commence à me gonfler les ballasts : voilà que le capitaine dans sa grande tenue blanche colombe s'exclame que l'on a déguisé son bateau en sous-marin NaZi. Le sous-marin dont il est question était certainement Allemand mais j'ai un gros doute sur son appartenance au parti hitlérien et je pense même savoir pourquoi : il n'a pas de mains pour signer son bulletin d'adhésion, ni de jambes pour courir aux réunions.
Méchants NaZi's contre gentils Démocrato-Républicain's
Et c'est reparti : bis repetita placent comme dirait Horace. Voilà le magnifique gentil superbe melting pot US Démocrato-Républicain dans lequel mêmes les Germano-Américains sont bienvenue à bord puisqu'ils sont patriotes car en vérité je vous le dis, comme les Japonais, ils n'ont pas été arrêtés de façon totalement arbitraire et mis en camps de concentration, non non puisqu'on vous le dit. Ce sont uniquement les méchants NaZi's qui font ça.
Glou glou, ping ping, boum boum, le bateau prend l'eau, le scénario avec
En avant les histoires disait une publicité pour un jouet. Le réalisateur et le scénariste y ont certainement joué ensemble : les scènes pour la plupart invraisemblables sont filmées sans grande conviction tant à l'intérieur qu'à l'extérieur et saupoudrées des quelques trucages habituels qui ne suffisent pas à masquer l'absence de rythme d'une histoire téléphonée dans laquelle les méchants perdent car ce sont les gentils qui ont gagné.
Bref les USA ont sauvé le monde et l'Humanité, vous êtes priés de laisser votre cerveau au vestiaire.