Ultraviolet
3
Ultraviolet

Film de Kurt Wimmer (2006)

Les Wachowski ! Ils ont fait un grands film à succès avec la trilogie Matrix. Mais ce film a eu comme effet secondaire que les producteurs ont tenté de faire leur propre film à saga futuriste. Certains marchent (Minority Report), d'autre très peu (Johnny Mnemonic) ou pas du tout. Et là on va critiquer un film qui s'inscrit allègrement dans la catégorie pas du tout avec Milla "Resident Evil" Jovovitch. Ce qui est ironique vu qu'elle compte le 5e élément comme film génial futuriste.


Ce film est nul. Tout simplement. Je me suis creusé vraiment pour trouver un truc vraiment bien mais non. Ce film est un navet. Il n'y a rien de marrant pour le qualifier de nanar, c'est un navet. C'est du grand n'importe quoi de bout en bout en terme de réalisation, de scénario, de jeux d'acteurs, d'effets spéciaux, de personnages, d'histoire. Oui à ce point là ! Un échec sur toute la ligne ! Je n'ai trouvé qu'une seule scène de combat plutôt classe qui n'est juste du décalquage de Matrix.


L'histoire est incompréhensible du début à la fin. D'ailleurs le film commence très fort en nous résumant la situation de la Terre, que suite à une infection le monde est peuplé d'individu appelé les hémophages des individus à la force surhumaine qui meurent dans 12 ans après l'infection. D'où la question pourquoi sont ils des parias ? Ils sont déjà condamnés ! Et puis s'ils sont grosso-modo des vampires, alors pourquoi ne pas dire vampires ? Mais le pire c'est que l'histoire est résumé par Violet mais c'est tellement rapide qu'on comprend à peine la situation. Ensuite , c'est une suite de scènes complètement n'importe quoi, où on apprend que Violet (Milla Jovovitch) est en mission pour un mouvement de résistance et qui découvre qu'un enfant Six est son fils et l'espoir des hémophages. Mais on apprend que Six n'est pas son fils mais le clone de Daxus le méchant. Histoire simple mais tellement mal amené dans le film que cela en est incroyable.


Milla Jovovitch alias Violet est grosso-modo Alice de la saga Resident Evil. Non seulement son jeu d'actrice est limite insipide (tient comme dans tous ses films post Jeanne d'Arc maintenant que j'y pense), mais elle joue la dure de dur et est totalement schizophrène. Devant Six, un coup c'est une femme forte, un coup c'est une femme douce. Mieux encore, comme c'est l'héroïne, elle gagne à tous les combats avec des adversaires qui...sont toujours synchrones. Toutes les scènes de combats ne sont qu'avec des adversaires qui se battent de façon totalement synchrone. Pire encore, on ne la sent jamais en danger dans tous le film, malgré le fait que comme tout hémophages qui se respectent, elle a besoin de sang pour vivre. Et ai-je mentionné qu'elle arrive à battre ces semblables d'une facilité déconcertante ? Sans compter que je n'ai pas compris le délire de voir ces vêtements changer de couleurs automatiquement au début.


Les autres personnages sont juste oubliables, à l'exception de Six (joué par Cameron Bright qui collectionnera les navets après ça). Daxus est méchant parce qu'il est méchant et la révélation tombe vraiment n'importe comment. Quant au personnage de Garth joué par le plutôt bon William Fichner, il ne sert à rien et arrive après la première moitié du film et on l'oublie très vite. Le film se concentre que sur Milla et son compagnon, (qui est lui aussi vide) et on se moque du reste.


Et puisque c'est un film d'action, donc je dois aussi parler des scènes d'actions ! Et bien c'est Matrix. Voilà. On ne peut pas faire plus clair que ça. Du Matrix même dans les effets spéciaux (le talent en moins). Wow, le réalisateur a fait la même chose dans Equilibrium qui...est aussi un film de dystopie raté. Je comprends pourquoi il n'a rien fait depuis en terme de réalisation et qui n'est que scénariste à présent (je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, il faut que je vois les films ou il n'a été que scénariste).


Bref, un film de sf très nul et qui est consternant du début à la fin. Mais visiblement ça n'a pas dégoutté Milla des Matrix like vu que les Resident Evil étaient toujours en cour de productions et que les 3 mousquetaires 3D venaient après. Quant au pauvre Cameron Bright (que j'ai apprécié dans Stargate SG-1), il a été appelé à jouer dans X-Men 3 et Twilight. Aï

Neo Cosmic

Écrit par

Critique lue 727 fois

1

D'autres avis sur Ultraviolet

Ultraviolet
Gothic
1

Mauve qui peut !

Villa Mauvovich est Violet et moi je suis vert. 1h30 de perdue. Mais vraiment. Je suis plutôt indulgent en général. Les 9 et 10, ce sont des notes suprêmes que j'accorde assez rarement, certes. Mais...

le 13 avr. 2017

42 j'aime

4

Ultraviolet
Flagadoss
1

Ultranavet.

Gnnnn... les paroles me manquent après voir vu ce film.... On y découvre quand même : -Qu'on peut tuer un noir Vampire en lui tirant ses Dread Locks . -Que le kevlar en verre c'est tellement bien que...

le 15 févr. 2011

29 j'aime

3

Ultraviolet
Buddy_Noone
1

Quand Milla se faisait une couleur

Imaginez une longue démo de jeu vidéo d'action mais sur PsOne (ou Mega CD), dirigée par un styliste type Jean-Paul Gaultier reconverti dans la réalisation et qui aurait abusé d'un peu toutes les...

le 15 juin 2021

13 j'aime

9

Du même critique

I Am Mother
Cosmic_M
7

Au nom de la Mère

Vous vous souvenez du groupe Mecano ? Mais si le groupe de musiciens espagnols Nacho et José María Cano avec la chanteuse Ana Torroja qui par Hija de la Luna se posait la question : es-ce que la lune...

le 8 juin 2019

44 j'aime

9

Les Nouvelles Aventures d'Aladin
Cosmic_M
1

Le pitoyable film de l'année 2015

Attention. Cette critique sera rédigée avec des tas de spoilers et d'injures non masqués que même Allociné ne voudra pas publier. Vous voilà prévenus ! Ce film est génial !!!! Oui vous avez bien lu ...

le 31 oct. 2015

36 j'aime

15

Black Mirror: Bandersnatch
Cosmic_M
8

Netflix, télécommandez votre vie

Attention ! Critique avec beaucoup de spoilers ! Je ne vais pas demander si vous avez déjà joué à un jeu Telltale, parce que d'une part je n'en ai jamais joué et d'autre part, les films interactifs...

le 29 déc. 2018

24 j'aime

3