Un 22 juillet !

Ex documentariste, notamment pour des reportages de guerre, Paul Greengrass filme au plus proche du réel. Ce film semblait taillé pour lui, même si on aurait préféré qu'il n'ait jamais matiére à y penser...

Parcequ'on préférerait toujours que ce genre de massacre ne se produise pas. Car c'est bien d'un véritable massacre que l'on va parler ici. Celui d'Utoya. Celui perpétré par Anders Breivik le 22 juillet 2001. Aprés avoir fait exploser une bombe, il part sur l'île d'Utoya et va tirer à vue sur tout un groupe d'adolescent. Et il parlera de son acte comme d'un acte politique...

Le film débute ainsi sur ces moments d'horreur. Sur les images et le bruit des balles. Avant d'enchainer sur la longue rééducation de l'une des victimes ayant malgré tout survécu. Lui qui va devoir témoigné lors du procés de Breivik. Sa vie est devenu compliqué aprés qu'il ait été blessé, mais aussi parceque les images su massacre le marqueront à jamais. Alors si on y parle bien entendu d'espoir, on met aussi en avant la folie de cet homme, pourtant tout à fait conscient de ses actes. Breivik est un homme qui, finalement, sera rejeté même par le parti qu'il dit représenter.

Le film point ainsi tout un tas de dysfonctionnement, allant du fait qu'il était bel et bien suivi par les services de sécurité avant ses actes, mais aussi les messages haineux interprété de manières excessives (pour le peu que ça puisse l'être) par certains. Et cette mise en scéne assez cru colle parfaitement à l'ensemble même si je pense que les 2h20 de film aurait pû être réduit car il comporte tout de même quelques longueurs. Mais je vous conseille malgré tout de le voir à l'occasion !