Critique de Un amour à taire par F P
La haine et la jalousie sont destructeurs de vie, les regrets n'y font rien. C'est dur à regarder.
Par
le 30 nov. 2020
Cette histoire portant sur un sujet d’Histoire est magnifique. Si l’on sait que les nazis ont tués des millions de juifs dans les camps on ignore bien souvent que les tsiganes furent aussi victimes de la barbarie nazie, tout comme les homosexuels.
Jean (Jérémie Rénier) s’occupe avec ses parents et son frère Jacques, interprêtés par Charlotte de Tuckheim, Michel Jonasz et Nicolas Gob de la blanchisserie familiale. Alors que la rafle du Vel d’Hiv vient d’avoir lieu Jean recueille chez lui une amie d’enfance juive Sarah (Louise Monot). Grâce à Philippe un résistant (Bruno Todeschini) il parvient à lui faire de faux papiers et à berner leur père pétainiste. Si Sarah à un secret à cacher, Jean cache lui aussi un lourd secret. Jean est homosexuel et l’amant de Philippe, dans la France du maréchal Pétain, il est aussi mauvais d’être homosexuel que juif ou communiste. Philippe est dénoncé et se suicide. Jacques découvre alors le secret de son frère. Jaloux il le dénonce. Arrêté Jean est envoyé au camp de Dachau où il reçoit le tristement célèbre triangle rose. Jean reviendra de Dachau, mais usé par les expériences des médecins nazis il meure chez ses parents. Sarah continue de vivre chez les parents de Jean. Jacques pour la protéger lui propose de l’épouser. Sarah amoureuse de Jean et persuadée de ne jamais le revoir accepte. A la Libération Jacques sera jugé comme collabo et toutes ses horreurs balancées par son ancien complice l’inspecteur joué par Olivier Saladin. Jacques sera condamné à mort.
Une très belle histoire sur un sujet oublié qui méritait bien un téléfilm.
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Créée
le 23 févr. 2016
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