De nouveau le duo Brizé-Lindon est reconduit dans ce film qui de nouveau traite l'univers impitoyable des grands groupes, et de ses hommes et de ses femmes.
Dans la loi du marché, j'avais beaucoup aimé la prestation de Vincent Lindon, mais l'histoire en elle même était d'un désespoir total.
Un autre monde, c'est à peu de chose près le même genre mais en moins désespéré, surtout le rôle de Lindon.
A la fin de la loi du marché, je m'étais demandé quelle frontière entre le cinéma et la vraie vie dans ce style de cinéma.
La même question me taraude l'esprit en regardant un autre monde.
Car le tableau c'est un cadre supérieur, qui a du mal dans son couple, qui a du mal avec son fils, et qui se retrouve devant ses patrons avec au bout un plan social.
Le film reste quand même un tantinet lent, mais encore une fois, comme dans la loi du marché, la gueule d'écorché vif, le talent de Lindon dans une espèce de sinistrose avec un grand S est le vrai atout du film.
Pour le reste c'est du déjà vue dans le cinéma de Brizé