Inspiré par un film de 1959 (Quelle vie de chien !) qui racontait le premier contact de Wilby Daniels avec la bague magique, Un Candidat au poil en constitue une suite lointaine. Alors que le premier film était scénarisé par Bill Walsh, auteur de scénarios de grands films Disney des années 1960 (Mary Poppins, L’Apprentie sorcière, L’Espion aux pattes de velours), c’est à son réalisateur fétiche Robert Stevenson (réalisateur des films précédemment cités) que revient cette suite, pour son dernier film. Au vu des réussites du studio dues à Stevenson, le résultat aurait pu être encore un chef-d’œuvre. Il se contente d’être une comédie gentillette, qui se rapproche davantage du Nouvel amour de Coccinelle que du Fantôme de Barbe-Noire, par exemple. En effet, si on a toujours le plaisir de retrouver Dean Jones et Suzanne Pleshette, le scénario est souvent moins bien écrit que lorsque Bill Walsh est là pour s’en charger, et l’humour fonctionne de manière irrégulière, souvent facile (une scène de tarte à la crème très prévisible, même si elle s’intègre assez logiquement dans le scénario), mais parfois craquant (difficile de ne pas craquer quand on voit la version « chienne » de John Slade…). Rien de bien exceptionnel dans ce film de Stevenson, mais on aura largement de quoi passer un bon moment, surtout si on a moins de douze ans…