Le diner de cons
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Un conte de noël est la représentation parfaite de ce qu'il y a de plus nauséabond dans le cinéma français. Un film prétentieux, sans enjeux, qui met en scène une certaine forme de bourgeoisie dans ce qu'elle a de plus pompeux. Desplechin se contente de filmer sans aucune grâce ses personnages antipathiques aux motivations douteuses dans un enchainement de scènettes ridicules (mention spéciale à Hippolyte Girardot qui résout des intégrales plus vite que j'enfile un slip) ponctué par des dialogues forcés et de longues tirades insipides. Je plains le pauvre spectateur qui saura s'identifier à l'un de ces personnage, je prierais pour le malheureux qui identifiera sa famille entière à cette infâme poêlé de psychopathes.
Si le matériel de base possède les éléments nécessaires pour accoucher d'une bonne pièce de théâtre, un ton volontairement plus satirique aurait même pu en faire un film qui se regarde. Finalement, il ne s'en dégage qu'excès de sérieux et de prétention, formant sous nos yeux écarquillés un monstre d'ennui, plus froid que la mort elle même.
Mais ce qui m'attriste encore plus que ces 2h30 de dur labeur, ce sont les éloges des experts d'une presse franchouillarde sortant de la salle obscure, bite à la main et criant au génie devant cette immonde oeuvre salonnarde dont la critique de Charlie Hebdo en est probablement le meilleur exemple : "Fascinante est la virtuosité, l'élégance surtout, avec laquelle Depleschin orchestre cette tragédie légère, fausse sarabande bergmanienne (...) avec peut-être un soupçon de Coppola."
Concernant Coppola, on croise les doigts pour qu'il s'agisse de la fille, pour ce qui est du Suédois par contre, pas de doute possible, autant qu'il se retourne dans sa tombe.
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le 2 déc. 2020
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