Le pitch en une phrase : Lorsque Billie revit différentes versions du même rendez-vous, elle se rend compte qu’elle est dans une boucle temporelle créée par sa mystérieuse nouvelle petite amie dont elle doit sortir à tout prix.
J'ai bien aimé : Réalisé par Kelley Kali, écrit par Allyson Morgan, mettant en scène des lesbiennes, ne présentant que des actrices à l'écran dont la somptueuse Maisie Richardson-Sellers, Un date sans fin est un film résolument féminin et ça c'est plutôt cool.
J'ai moyen aimé : L'histoire se passant à Little Haiti, dans la banlieue de Miami, il ne nous sera épargné aucun divers rituels chamaniques à base de sang, de cristal et d'incantations diverses auxquels personne ne bitera jamais rien mais au final, c'est pas le plus grave.
J'ai pas aimé : Le plus grave, c'est de ne rien piger à l'ensemble de l'histoire. De base, il est très compliqué de filmer les boucles temporelles car y'a un truc dans notre cerveau qui bloque cet illogisme. Alors quand viennent se rajouter à la boucle temporelle des soucis de mémoire et autres bizarreries scénaristiques, le spectateur est perdu, ne sait plus à quel moment de l'intrigue il se situe, ce qu'il faut deviner et/ou comprendre. Résultat : on lâche.
La conclu en une phrase : Compliqué et pas aidé par un montage défiant les lois de la compréhension, Un date sans fin est trop alambiqué pour passer un bon moment.