Encore un téléfilm hallucinant de niaiserie. Et j'en veux pour preuve la cheffe de projet, Amber, petite blonde, cruche comme ce n'est pas permis. C'est pas possible. Personne n'est comme ça dans la vie.
Pour la sempiternelle fois, elle est amenée à retourner là où elle a grandi, dans un bled perdu, où résident toujours ses parents et sa sœur. La famille qui se retrouve, soudée, unie, tout ça, la sœur attend encore un enfant, elle est enceinte, heureuse. Une famille parfaite, quoi.
Dans les faits, Amber se fera vite exploitée. Elle va reprendre le café familial car son père a fait une mauvaise chute (pourquoi ça arrive tout le temps ça aussi ?), elle va s'occuper de la déco du festival qui a lieu prochainement (pourquoi y a toujours des festivals ?), elle va aider le beau gosse menuisier à mieux s'organiser dans son travail.
Dès son entrée au village, elle va tomber sur lui et ça ne va pas s'arrêter où qu'elle aille, quoi qu'elle fasse. Il sera toujours dans les parages.
La fin est juste énorme.
Amber démissionne alors qu'elle avait une proposition en or : un poste basé à Londres, logé et généreusement payé. Elle décide de s'adonner à la peinture et, avant toute chose, prend un an pour voyager avant de rentrer à la campagne. Le menuisier décide de faire comme elle.
Je sais pas sur quelle planète ils vivent ceux qui écrivent ça mais je veux bien en être. Trouver ton copain ou ta copine à la sortie du bus, régler les problèmes de trésorerie en refourguant vite fait une croûte au propriétaire, prendre une année sabbatique pour voyager, tout plaquer et partir vivre à la campagne. J'adore.