Un Dimanche à New York par Alligator
Une drôle d'histoire que celle-ci! La jeune Fonda dans l'emprise de sa séduction et surtout aliénée par une société pudibonde cherche le loustic pour lui donner sa fleur avant de se marier. Alors effectivement, il n'est pas nécessaire d'être Nostradamus pour deviner que le quiproquo qui s'ensuit et le flirt raté va finir par une franche histoire d'amour. C'est écrit dès le départ. Le duo Fonda/Taylor est lisible. Mais le chemin pour parvenir vaut le coup d'oeil. Rien d'ennuyeux ou d'irritable si l'on parvient à ne pas se focaliser sur les drôles de moeurs de ces temps lointains. On ne comprend pas toujours les réactions arriérées de tous les personnages. Cela semble si étrange. A la limite, on peut considérer le film comme un document intéressant, intructif, une étude d'histoire des moeurs. Pédago en somme.
Concernant les comédiens, la mise en scène parait un peu figée parfois mais dans l'ensemble, Taylor est convenable, alors que Fonda laisse percer une force de caractère ravissante, tout en laissant poindre un talent indéniable dans le jeu proprement dit.