Les Soldats de l'Hiver
Alors que j'enchaînais du vrai bon cinéma avec Don Siegel, me voilà confronté à Un Espion de Trop, oeuvre très ancré dans son temps, celui de la Guerre Froide, où il est question des agents...
le 9 juin 2017
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Je n'ose pas dire que c'est un film de fin de carrière, quand on voit l'excellence des Evadés d'Alcatraz, mais Un espion de trop est ce qu'on appelle un long-métrage poussif, très poussif.*
Pourtant, il se base sur un phénomène que je ne connaissais pas, et qui fait que je me suis accroché, ce sont les agents dormants. Surtout utiles au temps du communisme, de simples citoyens américains pouvaient se transformer d'un simple coup de fil (avec une phrase précise, en l'occurrence ici un poème) en terroristes ambulants, comme si ils étaient hypnotisés. De ce fait, les soviétiques utilisaient ainsi leurs agents comme armes de destruction.
C'est alors qu'un agent du FBI, notre moustache de Bronson bien aimée, va reprendre du service, accompagné d'une femme comme couverture, pour déméler tout ça au clair et buter celui qui déclame ces fameux poèmes.
Les amateurs d'actions en seront pour leurs frais, car Charles Bronson ne fait rien de spécial, mais la magie du montage fait que les explosions sont parfois hallucinantes, alors que ce sont deux voitures, banales, qui se rentrent dedans. On sent là une volonté des producteurs de proposer quelque chose de spectaculaire dans une histoire qui manque cruellement de mordant.
Si Charles Bronson a l'air aussi peu motivé que d'habitude, surement parce qu'il ne tue que trois personnes dans le film, il est accompagné d'une étonnante Lee Remick en couverture censée être son épouse, qui ne manque pas de peps. D'ailleurs, si Bronson lui parle comme un charretier, elle a quand même du répondant.
Au risque de me répéter, j'ignorais tout de ces agents dormants, qui ont d'ailleurs réellement existé durant la Guerre Froide, mais ça donne ici un film vraiment paresseux, techniquement faiblard (et une photo de téléfilm de 1974), où le Don Siegel des glorieuses années n'y est plus.
Créée
le 3 janv. 2016
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