⚠️ Une maintenance est prévue ce Mercredi 4 décembre de 9h00 à 13h. Le site sera inacessible pendant cette période.

Un espion de trop
5.8
Un espion de trop

Film de Don Siegel (1977)

Bronson, y a le téléfon qui son, il répond.

Je n'ose pas dire que c'est un film de fin de carrière, quand on voit l'excellence des Evadés d'Alcatraz, mais Un espion de trop est ce qu'on appelle un long-métrage poussif, très poussif.*
Pourtant, il se base sur un phénomène que je ne connaissais pas, et qui fait que je me suis accroché, ce sont les agents dormants. Surtout utiles au temps du communisme, de simples citoyens américains pouvaient se transformer d'un simple coup de fil (avec une phrase précise, en l'occurrence ici un poème) en terroristes ambulants, comme si ils étaient hypnotisés. De ce fait, les soviétiques utilisaient ainsi leurs agents comme armes de destruction.


C'est alors qu'un agent du FBI, notre moustache de Bronson bien aimée, va reprendre du service, accompagné d'une femme comme couverture, pour déméler tout ça au clair et buter celui qui déclame ces fameux poèmes.
Les amateurs d'actions en seront pour leurs frais, car Charles Bronson ne fait rien de spécial, mais la magie du montage fait que les explosions sont parfois hallucinantes, alors que ce sont deux voitures, banales, qui se rentrent dedans. On sent là une volonté des producteurs de proposer quelque chose de spectaculaire dans une histoire qui manque cruellement de mordant.
Si Charles Bronson a l'air aussi peu motivé que d'habitude, surement parce qu'il ne tue que trois personnes dans le film, il est accompagné d'une étonnante Lee Remick en couverture censée être son épouse, qui ne manque pas de peps. D'ailleurs, si Bronson lui parle comme un charretier, elle a quand même du répondant.


Au risque de me répéter, j'ignorais tout de ces agents dormants, qui ont d'ailleurs réellement existé durant la Guerre Froide, mais ça donne ici un film vraiment paresseux, techniquement faiblard (et une photo de téléfilm de 1974), où le Don Siegel des glorieuses années n'y est plus.

Boubakar
3
Écrit par

Créée

le 3 janv. 2016

Critique lue 528 fois

3 j'aime

2 commentaires

Boubakar

Écrit par

Critique lue 528 fois

3
2

D'autres avis sur Un espion de trop

Un espion de trop
Docteur_Jivago
4

Les Soldats de l'Hiver

Alors que j'enchaînais du vrai bon cinéma avec Don Siegel, me voilà confronté à Un Espion de Trop, oeuvre très ancré dans son temps, celui de la Guerre Froide, où il est question des agents...

le 9 juin 2017

10 j'aime

7

Un espion de trop
Fatpooper
7

"No mustache, no Bronson"

Siegel se jette ici dans une pure série B au scénario improbable et aux scènes aussi explosives que la relation entre le héros et l'héroïne. Le scénario n'est pas aprfaitement cohérent, c'est même...

le 9 août 2014

5 j'aime

Un espion de trop
constancepillerault
7

Critique de Un espion de trop par constancepillerault

C'est un film qu'on pourrait qualifier de "film de guerre froide (es agents dormants conditionnés ont été placés là par les Soviétiques). Mais il a une originalité : celui qui les réveille est un...

le 12 juin 2020

4 j'aime

Du même critique

Massacre à la tronçonneuse
Boubakar
3

On tronçonne tout...

(Près de) cinquante ans après les évènements du premier Massacre à la tronçonneuse, des jeunes influenceurs reviennent dans la petite ville du Texas qui est désormais considérée comme fantôme afin de...

le 18 févr. 2022

44 j'aime

Total recall
Boubakar
7

Arnold Strong.

Longtemps attendues, les mémoires de Arnold Schwarzenegger laissent au bout du compte un sentiment mitigé. Sa vie nous est narrée, de son enfance dans un village modeste en Autriche, en passant par...

le 11 nov. 2012

44 j'aime

3

Dragon Ball Z : Battle of Gods
Boubakar
3

God save Goku.

Ce nouveau film est situé après la victoire contre Majin Buu, et peu avant la naissance de Pan (la précision a son importance), et met en scène le dieu de la destruction, Bils (proche de bière, en...

le 15 sept. 2013

42 j'aime

9