Il y a deux belles scènes dans ce film : celle où le grand compositeur prend conscience de sa surdité, dans laquelle Gance utilise le montage et l’alternance entre le son et le silence pour signifier l’infirmité ; et celle de la mort de Beethoven, avec un montage fulgurant rappelant les grands films muets de Gance. Malheureusement, le reste verse dans le mélo creux et extrêmement ennuyeux (un travers déjà présent dans l’œuvre muette de Gance). Malgré la composition d’Harry Baur, c’est un échec patent.

LeHuzarsurletoit
4

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le 14 avr. 2023

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