Il est ironique que Gance, qui vient d'échouer au box-office avec son film monde, "La Fin du Monde", se consacre à l'oeuvre d'un génie incompris, thème qui cependant l'a toujours traversé certes, mais la manière dont le sujet est ici abordé, ce mélange de joie, de lourdeur, de rire, et de pesanteur terrible, crée un film mystérieusement contrasté, un trésor en clair-obscur, faux en un sens, ironique, avec un homme qui devra revenir au sans-son, s'inventant lui-même la poésie d'une musique et de bruits rêvés, ainsi qu'un monde muet où au moins il pourra mourir en Napoléon, l'acteur principal maugréant toujours avec une étrange voix basse inaudible des phrases magnifiques, disant à voix haute des banalités, préférant, car c'est trop tard ditil, finir échoué, raté, mais sauvé pour l'Histoire.

Asendre
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le 4 sept. 2024

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