Escape time
Avec son dernier trip onirique, le cinéaste chinois ne fait que fortifier la magnifique réputation qui le précède : celle de devenir prochainement l’un des meilleurs réalisateurs chinois de son...
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le 25 janv. 2019
54 j'aime
Après Kaili Blues, deuxième coup de maitre pour le jeune cinéaste chinois qui n'a pas encore 30 ans ! Le film est construit en deux parties distinctes qui finissent par s’interpénétrer magnifiquement. La première s'ouvre comme un film noir, à l'omniprésence de la voix-off créant du mystère et un semblant d'enquête. On peut être perdu de voir que l'enquête ne sera qu'un prétexte, disons qu'elle s'évapore dans la brume, ne devenant qu'un prétexte à la narration si particulière du cinéaste, mais on est vite récompensé par une seconde partie absolument époustouflante. Un plan séquence d'une heure (oui oui) et en 3D, absolument hallucinant, dans lequel le cinéaste convoque tous les éléments qu'il a disposés dans la première partie (sans rien résoudre non plus dieu merci), laissant le spectateur dans un état de lévitation permanent, conscient qu'il assiste ici à quelque chose d'une ambition telle - et d'une modestie réelle, ce n'est jamais ni prétentieux ni grandiloquent -, signe qu'on est ici face à un cinéaste comme on en rencontre peu.
Créée
le 5 févr. 2019
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