En 1947, étudiant les mathématiques à l’université de Princeton, John Forbes Nash Jr., un brillant élève, élabore sa théorie économique des jeux. Pour lui, les fluctuations des marchés financiers peuvent être calculées très précisément. Au début des années cinquante, ses travaux et son enseignement au Massachusetts Institute of Technology ne passent pas inaperçus et un représentant du Département de la Défense, William Parcher, se présente à lui pour lui proposer d’aider secrètement les États-Unis. La mission de John consiste à décrypter dans la presse les messages secrets d’espions russes, censés préparer un attentat nucléaire sur le territoire américain. Celui-ci y consacre rapidement tout son temps, et ce au détriment de sa vie de couple avec Alicia. Ce job n’est toutefois pas sans risques : des agents ennemis surveillent ses moindres faits et gestes. Mais personne ne le croit.


UN HOMME D'EXCEPTION est un excellent biopic oscarisé réalisé par Ron Howard sur le mathématicien et économiste américain devenu célèbre pour sa théorie économique des jeux, ce qui a changé le marché financier, mais aussi connu à cause de sa maladie schizophrène, dont le biopic ce centre principalement, où il se dit être en mission par les services secrets américains pour décrypter des codes afin d'empêcher un possible attentat des soviétiques sur le sol américain.
L'histoire est très bonne est prenante en prenant plusieurs années de la vie de John Nash, avec ses débuts à l'université, sa réussite avec sa théorie, sa vie de couple, ainsi que tout ce qui est lié à sa maladie mentale.
C'est la schizophrénie du personnage qui est au centre du récit, avec ses hallucinations et surtout les personnages imaginaires qui interagissent avec lui et que ce dernier ne pourra pas y échapper, à savoir l'agent fédéral William Parcher, qui lui met dans une mission secrète où des agents ennemis peut connaitre ses moindres faits et gestes, ainsi que son ami colocataire Charles Herman et une petite fille.
Et le tout regorge de quelques moments intenses, surtout la scène emblématique où John a failli noyé son bébé en le laissant seul dans le bain car il croyait que son ami imaginaire le surveillait, suivi du passage où il se retrouve confronté à Parcher qui tente de tuer sa femme.
Et on a le droit à des moments touchants, comme le passage où John dit adieu à la petite fille, ainsi que son discours final lors du prix Nobel en 1994.
Et le casting est excellent, avec en tête Russel Crowe dans le rôle de John Nash, le mathématicien atteint de schizophrénie mais qui va petit à petit faire en sorte de se concentrer sur ce qui est réel. Et l'évolution physique du personnage est très bon, que ce soit dans le vieillissement, et aussi le contraste entre le Nash normal, et le Nash dépressif et ayant des troubles d'angoisses.
Le reste du casting est très bon, avec Jennifer Connelly, Ed Harris, Paul Bettany ainsi que Christopher Plummer.
La réalisation de Ron Howard est très bonne avec de belles images, ainsi qu'une mise en scène qui accentue les hallucinations du personnage (sans oublier des passages comme celle de la grange avec la nuit avec la réunion secrète, et la journée où on voit la réalité avec la grange rempli de feuilles écrites par Nash).
Et la musique de James Horner est excellente.
Un excellent biopic.

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le 5 nov. 2021

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