Le maquis s'amuse
Dès son deuxième film, Costa-Gavras faisait preuve d’un féroce sens de l’image. La mise en scène d’un homme en trop est mue par une ambition farouche et un savoir-faire à sa hauteur. Qu’il s’agisse...
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le 1 juin 2017
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Très longtemps invisible, le deuxième long métrage de Costa-Gavras a refait surface lors de la restauration de l'intégrale de la filmographie du réalisateur en 2016. Encore une fois grâce à son carnet d'adresse d'ancien assistant réalisateur. Le cinéaste va réussir à se payer un casting 3 étoiles fait de stars de l'époque (Charles Vanel, Bruno Cremer, Jean-Claude Brialy, Michel Piccoli, Gérard Blain, Claude Brasseur, Jacques Perrin,...). Peut-être trop de stars... Car dans sa mise en scène fougueuse, tous ces acteurs n'arrêtent pas d'essayer de tirer la couverture vers eux pour ne jamais arriver à construire de personnages attachants. Seul Michel Piccoli arrivera à tirer son épingle du jeu dans ce concours de grandes gueules.
Le budget a augmenté et les moyens sont bien plus conséquent dans ce film de guerre reprenant la structure d'un western, où presque tout aura été tourné en extérieur dans les Cévennes. Mais si l'action est bien présent, il manque au film un but, une ligne directrice, qui trahit encore la jeunesse du réalisateur. Il faudra attendre son film suivant "Z", pour qu'il trouve son style...
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Créée
le 1 oct. 2023
Critique lue 1 fois
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