Crise identitaire ... la solution ultime !
Sébastien Nicolas a la quarantaine, célibataire, sans enfants. Agent immobilier discret en journée, le soir il s’isole dans son sous-sol aménagé, confectionne des masques, change sa voix, et vit le temps d’une soirée dans la peau des autres, au gré de ses rencontres.
Un jour il fait la rencontre d’un ancien violoniste misanthrope, vivant reclus à Paris, séparé de sa femme et de son jeune fils Vincent qui ne l’a jamais connu. Sébastien Nicolas devient alors Henry de Montalte.
Jeu de rôle pour Mathieu Kassovitz, sur qui repose entièrement cette comédie dramatique. Une ambiance globalement sombre et froide, à l’image de la psychologie du personnage principal, qui n’est que très peu approfondie finalement. Il agit comme cela, point.
Au final, ayant vu les notes moyennes, malgré l’affiche intrigante, je ne m’attendais pas un très grand film, mais ce n'est pas pour autant un navet. Dommage, l’idée générale et quelques scènes ne sont pas dénuées d’intérêt, on peut juste reprocher un développement trop classique et froid, à l’image de ce personnage, sans émotions.