Si t'as envie de te fader un (télé)film bien pourrave...mais bien bien pourrave, bien foireux, où dès le début tu sens que ça va être nul au point de se faire chier tout du long, ne cherche plus NON NE-CHER-CHE-PLUS !!!, - Un intrus dans ma maison - est cette petite perle rare qu'il te faut, là juste sous tes yeux émerveillés, rien que pour toi.
"On sait ce qu'on laisse, jamais ce qu'on retrouve" ; "le mieux est l'ennemi du bien" sont grosso modo les idées de départ de l'histoire.
Le grain d'image colle parfaitement à celle du téléfilm de base, super kitsch typé - les feux de l'amour -, surtout bon marché, reconnaissable entre mille.
Le scénario insipide lorsqu'il n'est pas absurde, se place dans la lignée de - Desperate Housewives -, fait de commérages, de vraies fausses querelles familiales stupides, d'artifices pas très bons et d'une diarrhée chronique musicale bling bling, sans aucun génie.
Le jeu d'acteur est pourri, la faute à des personnages clichés voire même pour certains insupportables, et à des dialogues hard-discount revus au rabais.
Un montage si à chier qu'il laisse croire à des manques entre certaines scènes, où l'image saute et la musique est subitement coupée au milieu de la partition.
Sans parler de la fin, bien loupée, bien malfaite, bien pourrave...ben...comme le début en fait.
A voir, le jour où, par grand malheur, tu seras hospitalisé, plâtré des orteils à la tête, muet, sourd et tant qu'à faire aveugle...