Souffrir pour l’autre, quelle mauvaise idée. Pourtant ce film l’exploite et veut nous enseigner la compassion avec les animaux. Il aurait pu s’éviter une morale foireuse en se dirigeant plutôt vers la compréhension ou l’empathie, moins forte que la compassion. La souffrance par procuration est fondamentalement mauvaise. Brisseau, lorsqu’il écrit ce récit existentialiste, cherche un sens à sa vie. Les personnages du père et du serviteur croient en la providence, et le montre, en particulier le père, au travers de leurs actions. Existentialisme chrétien, car à cela viennent s’ajouter les fausses valeurs de bien et de mal, en plus de la promotion de la souffrance. Bouh.