Le collectionneur
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un homme est une femme se rencontrent dans la petite ville de Suwon, ils passent la journée ensemble, sans que l’on sache, s’ils finiront par conclure.
 le film est volontairement coupé en deux parties, où ce même rendez-vous galant, impromptu, se décline au grés de petites nuances subtiles autant de forme que d’approche en deux journées relativement différentes. 

Sujet déjà connu du cinéma. Celui du rdv raté, puis rattrapé au fur et à mesure avec l’exercice d’un contrôle+Z, bien qu’ici il s’agisse plus de deux variantes contemplatives d’un même date que d’une réelle intention de sauver le coup.
Mais alors qu’est-ce qui change entre la première et la seconde partie ?
Encore faudrait-il avoir compris le titre ?
Un jour, avec honnêteté, un jour, sans ? Un jour avec sensibilité, un jour sans ? Ou alors plus fou mais plausible au vu dont HSS m’a perdu, un jour, avec un jour, sans au sens littéral du terme. Quelque chose de non défini, mais quelque chose.
 Un sourire en plus, un ricanement-moi une phrase dite avec un peu plus de douceur, des mots plus longuement réfléchis, un accent sur sa propre vulnérabilité, des choses quasi impalpables ramifient les possibilité du date, dont l’aboutissement tiennent à de simples gestes.
Je peine tout de même a y trouver une morale, ou bien un maitre mot. Mon hypothèse étant qu’il n’y en ai pas.
Deux erreurs à cela, un spectateur frustré de regarder 2 longues heures où HSS se livre à une expérimentation personnelle sans prendre en compte celui qui la regarde. D’où découle la seconde, une impression désagréable de regarder les premieres ébauches d’un film qui aurait pu être remarquablement chouette avec un jeu d’acteur sincère, des couleurs pastels attendrissant des plans bien choisis. mais HSS décide de nous garder 2heures pour de la simple ramification.
les exercices de démonstration/expérimentations doivent sans doute être un plaisir aux yeux des cinéastes/confrères du métier, au risque de laisser le commun des mortels de côté. je réclame juste une petite histoire…
Créée
le 16 août 2023
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