De plus en plus intéressant, ces réalisateurs impliqués dans de l'abus de mineur ou de la "naïveté" de jeunes comédiennes/femmes jusqu'à se les farcir, semblent devoir réaliser leurs biais cognitifs à l'écran...
Woody Allen nous livre donc sa version et attaque le sujet assez frontalement: Oui, les réalisateurs et les stars veulent se faire les jeunes filles et usent de +/- discrets moyens de persuasion avant d'attaquer. Il met l'accent sur le fait que les jeunes fille weinsteinisables, si aveuglées par leur réussite personnelle que tout semble possible, ne font pas une bonne petite amie pour un mec cool et sympa. Un mec cool et sympa se trouve une fille à caractère, le genre de fille qui baffera le quinquagénaire réalisateur qui se croit tout permis. Donc voilà, le mec cool et sympa lâche la jambe à celle qui est weinsteinisable, qu'elle puisse entrer dans la danse sans remords et il pourra toujours se faire son choix parmis les inweinsteinisables, lesquelles comptent aussi quelques jolies filles, qui plus est, intelligentes en cherchant bien ou en ayant un bol de ... !
Vwoui, mwais, hon hon, c'est noté mr Allen, on comprend mieux tous ces scandales qui éclatent 10 ans après les faits...
Cinématographiquement parlant, c'est nettement moins pire que ses horripilants cabotinages en Europe, ça reste du cinéma-social-chez-les-riches mais comme il y a un vrai sujet de fond, même s'il est traité à la légère, ça gagne en intérêt et sans doute en une certaine sobriété du fait qu'il ne faut pas trop en rajouter pour éviter l'impression d'être devant du rien.
W.A se met brièvement en scène comme jeune réalisateur en fin d'étude, dirigeant son film entre potes, un autre monde que celui des vieux parvenus. D'un autre côté, le film n'omet pas de nous rappeler que le sexe est partout, même là où il est insoupçonnable...
Cela dit, c'est à mes yeux son moins pire film depuis longtemps !