Pour découvrir le secret du sentiment amoureux chez les Terriens, les Martiens envoient sur terre l'un des leurs, le moins brillant d'entre eux, l'agent 00407, enquêter sur le "microbe d'amour". Voila donc Darry Cowl débarquant à Paris.
Deux constats subalternes d'abord: le réalisateur Jean-Daniel Daninos, dont "Un martien à Paris" est l'unique film, ne s'est pas trop creusé l'imagination pour inventer ses martiens (figures humaines dans des costumes en plastique, soucoupes volantes); Ensuite, sa façon de filmer Darry Cowl parmi la foule sur les Champs-Elysées rappelle curieusement le Michel Poiccard de "A bout de souffle". Mais pas de sujet Nouvelle vague ici, loin de là...
Le réalisateur avait le choix en parachutant son martien sur Terre entre la comédie de moeurs et la farce anachronique, où l'inexpérimenté agent 00407 commet maladresses et goujateries auprès des parisiennes qu'il aborde pour "attraper" l'amour. C'est hélas le second choix qui est fait; par conséquent, le film se maintient dans la gaudriole assez insignifiante. Le film, dont la fin est franchement ratée, ne vaut que pour le petit numéro sympathique de Darry Cowl; et pour ceux qui sont phobiques au style de l'acteur, inutile de se donner la peine.