Il y a bien longtemps dans une lointaine galaxie, de l'autre côté de la manche, le pauvre petit moi, âgé d'à peine 11ans découvrait lors d'un séjour linguistique, sur un petit écran britannique, le sus-dit film. Hors le fait que, bien qu'en version originale, je comprenais tous les dialogues, et pour cause, j'ai reçu un choc terrible qui a ébranlé mon équilibre hormonal en découvrant Raquel Welch à peine vêtue de son mini deux pièces en peau de zébu...
Euh... c'est à peu près tout ! Plus de quatre décennies plus tard, je tombe par hasard sur ce film et me décide à succomber à la tentation d'un warp spatio temporel.
Las !
C'est d'un ringard, mais d'un ringard ! Ce qui est particulièrement choquant, c'est l'anachronisme total de la coexistence d'humains et de dinosaures. On se croirait dans un parc d'attractions créationniste étasunien. Je ne parle pas non plus du fait qu'il y a un million d'années, les humains modernes, Homo Sapiens mâtinés ou non de Neandertal, n'étaient encore qu'un improbable projet sur l'établi du vivant.
Je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire à la vue des animaux 'géants'. En particulier la tarentule géante qui se repait d'une non moins géante sauterelle.
Les effets issus du même individu, qui seront presque légitimes dans 'Jason et les argonautes', sont ici assez ridicules et transforment cet ambitieux film en bête de foire.
Mes hormones se sont quelque peu assagies depuis mon épisodes britannique, mais il n'en reste pas moins que Loana (ça ne s'invente pas, ou alors on comprend enfin beaucoup de choses) reste plutôt meumeu en bomba d'un improbable clan de scandinaves perdu aux îles Canaries.
Ma note, exceptionnellement élevées pour ce film de série Z, n'est justifiée que par la nostalgie hormonale qu'il m'a procuré.