Ces téléfilms de Noël ont l'air d'être produit de manière industrielle et il n'y a rien qui change : des actrices/acteurs de sitcom ou séries télés, des situations vues et archi vues, des personnages stéréotypés au possible. C'est à s'en dégoûter de Noël.
L'enfant, par exemple, a tout d'une enfant-modèle. Elle ne réclame jamais de cadeaux. Juste ce qu'elle veut, c'est "souhaiter que sa tante se trouve un petit copain". Elle oublie que, elle, elle ne peut même pas profiter de ses parents top affairés à leur travail. On les voit surtout se démener à faire garder leur fille. Leur carrière au détriment de la famille. Comme la tante finalement.
Sa tante, justement, préfère son boulot de directrice financière d'un grand centre commercial. Elle veut dissoudre la plupart des boutiques car elles ne sont pas assez rentables mais ce n'est pas grave : elle ira engueuler son petit ami à la fin tout ça parce qu'il s'était simplement renseigné sur ses goûts au préalable pour mieux la séduire.
Le petit-ami, lui aussi, a tout du type parfait. Il remplace son meilleur copain pour jouer les Père Noël, il aide au magasin de cadeaux, il fait à bouffer, il peint comme Cézanne.
Les commerçants de la galerie marchande ont l'air sympathique et la petite romance, à peine montrée, entre le libraire et l'assistante d'Heather avait l'air moins balourde. Fallait centrer le téléfilm sur eux.