Franco Nero, quoi. Django dans un téléfilm de Noël. Le prochain sera peut-être Terence Hill, je l'espère. Lacey Chabert, elle, est une vieille habituée de ce genre de téléfilms où l'originalité, cette fois-ci, est de mettre Rome à l'honneur où quelques scènes ont l'air d'avoir réellement été tournées.
Pour le reste, on est en terrain connu. Une rencontre par hasard où le futur couple se bouscule dans la rue. Il a besoin d'une guide pour découvrir Rome et pour en connaître les us et coutumes : boire un bon café (ce con de financier confond le lait et le café le matin), manger du panettone, découvrir les monuments de la ville, fabriquer des boules de Noël. En somme : découvrir qu'il n'y a pas que le boulot qui compte en jouant avec les lieux communs de l'Italie. On a échappé à la pizza, aux pâtes, aux matchs du calcio ou à leur manière de parler avec les mains.
Comme ils n'en font pas trop et qu'au bout du compte ils ont autant besoin l'un que de l'autre, j'ai bien aimé ce conte de Noël. Trouver son âme sœur après avoir balancé trois pièces dans une fontaine, convaincre des investisseurs avec un projet professionnel aussi vague, Noël peut réussir des miracles.