Aventurier abandonné par ses comparses en plein désert, Cable Hogue doit son salut à une source d’eau qu’il a trouvé. Il décide d’en faire une affaire, s’installant sur la route des diligences.
« The Ballad of Cable Hogue » est d’une part un western atypique, d’autre part une étrangeté dans la filmographie de Sam Peckinpah ! En effet, le film est très peu violent, et s’approche davantage d’une comédie dramatique. Peu de coups de feu seront échangés, le scénario s’intéressant surtout à la débrouillardise de son protagoniste, incarné par un attachant Jason Robards. Avec à ses côtés, une charmante prostituée (Stella Stevens) et un révérend complètement allumé (David Warner, qui reviendra régulièrement chez le réalisateur).
La thématique principale est la mort du Vieil Ouest, symbolisée par les diligences qui deviennent des automobiles. Un sujet distillé tout au long du film, pas vraiment avec nostalgie, mais là encore avec une certaine ironie joviale. Les décors naturels désertique (qui causeront beaucoup de problème de météo au tournage) apportant du caractère.
Il faut quand même dire que l’ensemble est un peu longuet par moment, malgré quelques effets de montage qui se veulent percutant.