Nouvelle production Hallmark Movies aux allures de conte de fée tellement tout y est niais, cliché, cousue de fil blanc, naïf, parfait. Parfait pour rêver, en effet tellement tout le folklore de Noël est respecté jusqu'au bout des ongles.
Prenez une mère de famille aux yeux magnifiques, une petite fille qui adoooooooore la lecture et les cookies. Elles atterrissent une fois de plus dans un petit bled paumé où tout le monde a le cœur sur la main. L'instit' par exemple, que j'avais déjà vu dans Noël au palace, il est tour à tour mécano, chauffagiste, vendeur de sapins, écrivain et père Noël. La libraire n'a pas l'air de subir les effets de la crise. Le maire a l'air content. Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Bien sûr, l'instit et l'employée de l'agence de pub vont se rapprocher alors qu'ils s'étaient juré craché que l'amour c'était plus pour eux. Et alors là, il y a le pire retournement de situation que j'ai jamais vu.
La gamine est allé trouver le faux père Noël (donc l'instit) pour lui raconter qu'elle souhaitait que sa mère soit heureuse. L'autre va se servir des infos et se plier en quatre en l'invitant dans un restaurant pour un dîner romantique et qu'est ce qu'il obtient ? Il se fait engueuler pour n'avoir rien dit.
Comme c'est Noël et que bosser dans un open space dans une grande ville, c'est un peu froid, on devine à l'avance ce qui va arriver pour sa fille (qui se paie le luxe de refuser d'aller voir son père à Hawaï) et elle.