Le valet d'un richissime homme d'affaires a gagné un concours publicitaire et un séjour à la montagne. Son patron décide de l'accompagner incognito. Voici un bon exemple du cinéma populaire français des années 30. Rien de déshonorant là-dedans mais l'irrévérence qui ne saurait être de l'insolence a ses limites et à la fin tout rentre dans l'ordre à savoir que maître et serviteurs retrouvent leur place. Seule la jeunesse et l'amour ont le droit de sortir de leur rang. Prévert a signé les dialogues mais son apport est minime même si cela n'empêche pas de prendre du plaisir à voir le jeune Brasseur, le suave Dearly ou encore l'indispensable Larquey. Tout bien pesé, cette pochade est loin d'être désagréable nonobstant son innocuité.