Une jeune femme française est retrouvée morte dans un parc, et tout porte à croire qu'un journaliste se trouvant non loin de là serait le coupable. Sauf que ça n'est pas lui, on voit le tueur de dos avec un pardessus et un chapeau, et lui sera condamné à perpétuité. Alors qu'entre-temps, les meurtres continuent...
Etrange objet que ce Papillon, dont l'intrigue est plus complexe que racontée plus haut, car on va s'intéresser aussi bien à l'avocat du journaliste, ou la fille ce dernier qui va se lier à un contestataire joué par Helmut Berger, au comportement plus qu'étrange. Mais pour cela, il va falloir passer par un rythme plutôt alangui, et surtout, une quasi-absence de meurtre, ce qui est presque à l'encontre du giallo, où on aime y voir quelque chose de graphique.
Je note aussi la très bonne musique de Gianni Ferrio, aux accents Morriconiens, et on a là quelque chose d'honnête de la part de Duccio Tessari. Qu'on connait davantage pour ses deux collaborations avec Alain Delon coup sur coup pour Big Guns et Zorro.