Que la défaite commence
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Le générique se termine, les lumières s'allument, et la sensation de me trouver derrière l'écran que je regarde m'envahit. Les spectateurs se lèvent devant moi pour sortir de la salle. Le film recommence. Les personnages d'Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence se confondent avec ceux de la salle... et avec moi-même. Le film n'est pas terminé, et ne terminera jamais. Je suis définitivement dedans... Jamais dans ma vie un film ne s'était autant emparé de moi, et moi de lui, au point d'avoir l'impression d'en être un personnage, dans la simple action de sortir du cinéma, de marcher dans la rue, de prendre le métro, de rentrer chez moi, et de rédiger cette critique.. Désormais, le pigeon se couchera en disant "bonne nuit" à son reflet.
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le 30 avr. 2015
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