Le sujet du deuxième film de Rossellini est dû à un certain Vittorio Mussolini, fils de et, parmi les scénaristes, figure Michelangelo Antonioni. L'odyssée d'un pilote italien capturé par les britanniques au moment où la Grèce se bat contre les envahisseurs fascistes n'est pas le prétexte, stricto sensu, à une oeuvre de propagande. Sans être néo-réaliste, la mise en scène de Rossellini annonce déjà le style de Rome ville ouverte ou Paisa. C'est un film d'aventures, pas dénué de qualités, qui ne vole cependant pas très haut, contrairement à ce que son titre laisse penser.