Incandescent. C'est l'adjectif qui me vient après la vision de ce film. Je n'avais pas revu le film depuis une dizaine d'années. Et il faut le reconnaître, il n'a rien perdu de sa force. Ce que je retiens, c'est la violence . Le film fait mal, dans tout les sens. Un prophète condense tout les fléaux de notre société. Et pourtant, Jacques Audiard ne considère pas que son film soit réaliste. Il a raison. J'y vois même beaucoup de fantastique. Mais du coup le film devient une métaphore. Et les métaphore est souvent plus fort qu'un film dossier.