Certains vantent le début en indiquant que c'est ensuite que le film s'enlise. Eh bien non pas d'accord, j'ai trouvé ce début catastrophique. Qu'en n'avons-nous à cirer de ces réflexions absconses sur la mort, le théâtre ou la linguistique ? (d'autant que le rapport avec l'action... je ne vois pas) Et ensuite ? Eh bien ensuite on 'n'y comprend rien ! Où est l'histoire, où est le fil narratif ? Qualifier l'absurde de surréalisme a bon dos, l'absurde pourquoi pas mais qu'and ça enrichit l'histoire ! Que voulez-vous que ça enrichisse puisque justement d'histoire il n'y en a pas. Et puis quand on se veut un puit de culture on ne commet pas cette incroyable bourde. Ce n'est pas un poète libertin qui qualifiait l'amour de petite mort, c'est Ambroise Paré qui qualifiait l'orgasme de petite mort... ça n'a donc rien à voir. Un film réservé donc à la ligue des "moins c'est clair plus c'est beau" dont on ne sauvera que le joli minois d'Anouk Aimé.