Un très beau film poétique.
Il commence de façon réaliste, en évoquant les querelles linguistiques (sujet sensible en Belgique), puis bascule dans l'onirico-fantastique quand le train se trouve stoppé suite à un accident. Le héros part alors à la recherche de la femme avec qui il voyageait , et se retrouve plongé dans un univers pas si loin de celui de certains textes de Kafka (le Château, en particulier). Jusqu'à la conclusion, qui ramène le film sur un terrain plus réaliste (en gardant tout de même le côté poétique). Elle se révèle très émouvante.
Très belle interprétation.
NB André Delvaux était le fils de Paul Delvaux, peintre belge dont les oeuvres baignent souvent dans une atmosphère surréaliste, à la limite du fantastique. Il y a même un tableau avec un train, qui m'a fait penser à ce film. Je ne sais pas s'il y a vraiment influence, ou si je me fais des idées...