un peu décevant
Le thème est riche et touche aux rapports étroits entre l'Union Soviétique et Cuba au travers des relations d'entraide médicale du régime cubain vis à vis des enfants nés après l'accident de...
Par
le 7 avr. 2019
1 j'aime
En 1989, à La Havane, Malin, professeur de littérature russe, est envoyé dans un hôpital, où il devient traducteur entre les médecins cubains et les familles de jeunes patients provenant de Tchernobyl. Sujet lourd, difficile à traiter sans tomber dans le plus pur style lacrymal. Mission accomplie pour Rodrigo et Sebastian Barriuso qui racontent dans le film l'histoire de leur propre père, sans trémolos dans la caméra. Même si la mise en scène manque un peu de personnalité, Un traductor a suffisamment à dire et à montrer pour ne pas ennuyer un seul instant. En toile de fond au thème principal, le film montre comment Cuba a subi de plein fouet les conséquences économiques du délitement de l'URSS, son allié majeur. L'histoire d'amour vacillante entre le héros et sa femme, évoqué avec pudeur, participe également à la mécanique d'un long-métrage bien dans la veine humaniste d'un cinéma cubain qui n'est pas assez exposé sur les écrans français.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Films inédits en salles à voir (ou pas)
Créée
le 9 avr. 2020
Critique lue 149 fois
1 j'aime
2 commentaires
D'autres avis sur Un traductor
Le thème est riche et touche aux rapports étroits entre l'Union Soviétique et Cuba au travers des relations d'entraide médicale du régime cubain vis à vis des enfants nés après l'accident de...
Par
le 7 avr. 2019
1 j'aime
Du même critique
Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...
le 25 août 2021
82 j'aime
5
Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...
le 28 mai 2022
80 j'aime
4
Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...
le 25 sept. 2021
74 j'aime
14