Premier film du cinéaste Antoine Fuqua (Training Day, Equalizer) spécialiste maintenant du thriller d'action, c'est aussi le premier film U.S de la Star de Hong-Kong, Chow Yun-fat (Le Syndicat du crime, Tigre et Dragon) fraîchement débarqué à Hollywood. Le réalisateur plein de bonne volonté cherche vainement à copier les meilleures productions Hong-Kongaises assister par les célèbres producteurs John Woo & Terence Chang via leur société de production Lion Rock Productions à cette production Columbia Pictures budgéter à 30 millions de dollars qui ne récoltera seulement 20 millions de dollars de recette mondiale, en résulte un polar de Triade sans prétention dont le seul intérêt réside dans ses acteurs principaux ! Qui sont pour commencer la belle Mira Sorvino (Mimic, 6 Below : Miracle on the Mountain), Michael Rooker (Cliffhanger : Traque au sommet, Les Gardiens de la Galaxie 1&2), Carlos Gómez (Desperado, In Hell), Randall Duk Kim (Matrix Reloaded, Le Dernier Maître de l'air), Jürgen Prochnow (Das Boot, Da Vinci Code), Til Schweiger (Driven, Atomic Blonde), Danny Trejo (Machete, The Ridiculous 6), Clifton Collins Jr. (Fortress, Triple 9), Patrick Kilpatrick (Remo sans arme et dangereux, Minority Report) et Kenneth Tsang (Le Syndicat du crime 1&2, Chasing the Dragon).
Le fils d'un caïd de la mafia chinoise américaine est tué par la police alors qu'il venait de mettre une discothèque à feu et à sang. Son père, monsieur Wei, recrute un tueur à gages pour supprimer le fils du policier meurtrier. John Lee trouve la trace de l'enfant mais il se refuse à l'éliminer. Dès lors, John devient la cible de monsieur Wei et décide de regagner la Chine pour protéger sa famille. Il rencontre alors Meg Coburn, spécialisée dans la fabrication de faux papiers d'identité. Les deux individus échappent à une fusillade, mais policiers et tueurs sont à leurs trousses. Armé et pourvu d'un passeport, John décide de sauver la vie du fils du policier avant de s'enfuir...
Un tueur pour cible a toute l'énergie des polars de Hong-Kong et n'échappe pas aux conventions du genre : des duels chorégraphiques au ralenti par maître Woo avec explosions mémorables et un véritable bain de sang sans recharger les armes. Mais la psychologie des personnages, bons comme méchants, n'est pas abordée un seul instant et après une heure de gunfights plus rocambolesques les uns que les autres, on s'ennuierait presque !