Téhéran de nos jours. Niloufar , célibataire de 35 ans , sans enfants, vit avec sa mère âgée et dirige un petit atelier de couture. Elle a une soeur et un frère aînés. Elle fréquente un entrepreneur immobilier, Soheil. Jusqu'au jour où sa mère ne supporte plus la pollution de la capitale iranienne et se trouve hospitalisée pour insuffisance respiratoire.
Le frère et la soeur de Niloufar décident de l'avenir à sa place, alors qu'elle apprend que son ami Soheil a la garde de son fils.
Comme plusieurs films iraniens diffusés dans nos salles d'art et d'essai, "Un vent de liberté" se situe hors de tout contexte politique ou religieux explicite. Les femmes y portent un foulard. L'accent est mis sur le drame familial qui se joue lequel pourrait avoir une portée universelle, non contextuelle. Et certaines circonstances du monde contemporains : la pollution atmosphérique et l'interminable sonnerie des téléphones portables.
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Je ne trouve pas ce film particulièrement féministe. Les préjugés familiaux sur la soeur qui n'a ni mari ni enfants pourraient se rencontrer ailleurs.
J'ai plutôt saisi un message sur les difficultés de communication propres à l'époque (à cause des portables, mais pas seulement), dans un couple ou dans une famille.
Comme le dit le titre, la liberté ici reste un vent, et non un fait.
Au final, un film vraiment intéressant, très bien joué, singulier (comme d'autres films iraniens), dans un Téhéran plus qu'irrespirable.